Née en 1952 à Bruxelles, vit et travaille à Bruxelles et Paris.
Lydia Flem est psychanalyste, écrivain et photographe. Membre de l’Académie royale de Belgique, elle est l’auteur de livres traduits dans une vingtaine de langues.
Comme de nombreuses femmes photographes, Lydia Flem détourne l’appareil photographique pour en faire le médium d’un regard intensément subjectif sur le monde, y compris sur elle-même dans ses autoportraits tragi-comiques.
Sa pratique de la psychanalyse comme de l’écriture l’a conduite à poursuivre dans son travail d’artiste plasticienne le désir de révéler l’infinie richesse des détails de nos vies à la manière de l’infra-ordinaire de Georges Perec ou de l’inconscient optique de Walter Benjamin.
Les photographies de Lydia Flem mettent en scène les associations inattendues de la mémoire, des rêves, des jeux de l’enfance mais aussi les archives de l’intime dans la tragédie de l’Histoire.
L’enjeu de sa démarche n’est pas de collecter le réel mais d’inventer des images pour le métamorphoser. Ses dispositifs photographiques éphémères s’offrent comme un assemblable mystérieux, souvent ludique, un rébus surréaliste dont l’interprétation demeure ouverte.
Tels Lewis Carroll ou Claude Simon, Lydia Flem conjugue littérature et photographie, en une poétique où l’image se fait texte et le texte image. Ses photographies montrent non pas le manteau mais la doublure de nos émotions.
2015
“Journal implicite Paris”, Maison européenne de la photographie, Paris, France
2014
“Journal implicite”, Biennale de la photographie de Berlin, Institut de France, Berlin, Allemagne
2011-2012
“Le Journal photographique de la Reine Alice”, Espace photographique Contretype, Bruxelles, Belgique
2011
“Lady Cobalt. Journal photographique”, Imec (Institut mémoires de l’édition contemporaine), Caen, France
2022
“Lydia Flem, Féminicides”, Galerie Françoise Paviot, Paris
2017
Maison de l’Amérique latine, projection de l’installation “Féminicide”
2015
Fiac (Galerie Françoise Paviot)
Maison européenne de la photographie, Paris, France
Imec, Institut Mémoire de l’Edition contemporaine, Paris-Caen, France
Journal implicite. Photographies 2008-2012, éd. Maison européenne de la Photographie/La Martinière, 2013
Martine Sagaert, “Les stratégies d’autosanté” in Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature, éd.Lambert-Lucas, 2017
Valérie Dusaillant, “Lydia Flem et son conte à ne pas mourir debout”, Interférenceslittéraires, n°18, mai 2016
Servanne Monjour, La littérature à l’ère photographique : mutations, novations, enjeux : de l’argentique au numérique, Montréal, Université de Montréal et Université Rennes 2, 477 p. (avec 16 photographies), 2016
Servanne Monjour, “Lydia Flem au miroir de Claude Cahun: une poétique de l’anamorphose”, 2015
L’Oeil de la photographie, Marie-Elisabeth de la Fresnaye, 26 octobre 2015
Claude Burgelin, « Portrait de Lydia Flem », in Les Moments littéraires 33, dossier Lydia Flem, 2015
Hélène Gestern, Saturations sur le “Journal implicite”, La Faute à Rousseau, revue de l’autobiographie, 69, juin 2015
Les Photographies de Lydia Flem. The Photographs of Lydia Flem, édition bilingue français/anglais, avec des textes de : Yves Bonnefoy, Alain Fleischer, Fabrice Gabriel, Hélène Giannecchini, Agnès de Gouvion Saint- Cyr, Donatien Grau, Ivan Jablonka, Jean- Luc Monterosso, Catherine Perret, François Vitrani, éd. Maison européenne de la photographie, Maison de l’Amérique latine, Institut français de Berlin, 2014
Les Photographies de Lydia Flem. The Photographs of Lydia Flem, édition bilingue français/anglais, avec des textes de : Yves Bonnefoy, Alain Fleischer, Fabrice Gabriel, Hélène Giannecchini, Agnès de Gouvion Saint- Cyr, Donatien Grau, Ivan Jablonka, Jean- Luc Monterosso, Catherine Perret, François Vitrani, éd. Maison européenne de la photographie, Maison de l’Amérique latine, Institut français de Berlin, 2014
Art Press, n°384, Introducing, textes d’Alain Fleischer et Catherine Perret, décembre 2011
2017
Publication de huit autoportraits dans l’Anthologie de littérature française et d’art contemporain, Die Hören (sous la dir. Cornelia Ruhe, à l’occasion de la foire du livre à Francfort)
Michel Leiris, traduction espagnole de Nuits sans nuit et quelques jours sans jour, (“Masque pour Michel Leiris”), éd. Sextopisorealidades, Mexique
Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature, (sous la dir.Maria de Jesu Cabral et José Domingues de Almeida), éd.Lambert-Lucas (détail des “Dames au turban”).
2014
Edition de poche en japonais de Comment j’ai vidé la maison de mes parents (trad. Tomoshige Yura), Villagebooks, comprend 3 photographies de la série “Pitchipoï ”
Georges Perec, Penser/classer, livre de poche Points Seuil (photographie “Tentative d’épuisement de la douleur. Hommage à Georges Perec”)
Les photographies de Lydia Flem sont reproduites en couverture de ses livres en poche (Points Seuil) :
Comment j’ai vidé la maison de mes parents
Lettres d’amour en héritage
Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils
Panique
La Reine Alice