« Konopka qui vit maintenant en France ne montre que des contacts, ce sont des épreuves qui sont l’exacte empreinte du négatif, d’abord de 18 par 24 centimètres puis de 20 par 25 centimètres. Cela implique un processus de production lent et compliqué, il lui faut se déplacer avec un appareil encombrant et lourd qui ne peut enregistrer qu’un nombre très restreint de vues. Aussi ses images sont le reflet de la manière dont il les a produites elles en ont la rigueur – le cadre choisi ne peut pas être altéré – et la précision car il n’existe aucune distorsion entre la lumière saisie lors de la prise de vue et celle restituée au tirage. Le temps semble miraculeusement immobilisé dans des images qui ne captent aucun « moment décisif » mais atteignent d’emblée à l’essence même des choses (…) Elles contiennent ce mystère et cette magie typique de la photographie pure qu’aucune description littéraire ne peut égaler. »
Alain Sayag (Beaux-Arts Magazine)
Après la Pologne, la France et d’autres pays d’Europe, les tribulations de Bogdan Konopka dans les villes chinoises de 2003 à 2005.