Vernissage le 13 décembre de 17h à 20h.
À la suite de la publication de son ouvrage intitulé Photographs aux éditions Hatje Cantz, un ensemble de tirages, reproduits dans cet ouvrage et réalisés par Thomas Consani du laboratoire Dupon Phidap, sera exposé sur les murs de la galerie, dans une présentation originale conçue par Alain Paviot.
Pour Christian Maillard, le voyage, cela peut être partir à l’autre du bout du monde comme rester chez lui, tout près de sa fenêtre. Amoureux de la photographie, qu’il collectionne avec patience et passion, il voue aussi à son appareil un attachement professionnel et attentif. S’il aime à s’entourer d’images, celles de sa collection et les siennes, c’est qu’il ne cache pas son admiration et sa reconnaissance pour les « grands » qui l’ont précédé. Il n’est pas question pour lui de rivaliser ou de comparer, mais de connaitre le plaisir simple et intime de faire partie de cette grande famille de la photographie.
À la prise de vue comme au tirage, il pratique la rigueur et l’économie de moyens. Il dit qu’« il est bon pour la discipline de penser à deux fois avant d’appuyer sur l’obturateur. » C’est pourquoi il utilise peu de pellicule préférant, comme l’écrit Freddy Langer, « l’ordre et l’harmonie d’une composition stricte où chaque chose est à sa place, comme pour refléter l’ordre supérieur qui régit le monde ». La couleur, il sait la pratiquer, mais reste profondément fasciné par le noir et blanc. À l’époque de l’image numérique et de l’évidence de la couleur, qu’en est-il aujourd’hui de cette pratique ? Avec cet accrochage, Christian Maillard nous invite, aussi, à nous poser la question.