Photographies noir et blanc et couleurs
Mark Ruwedel est né en 1954 à Bethlehem en Pennsylvanie. Il partage aujourd’hui son temps entre Vancouver au Canada et Long Beach en Californie. Il a étudié la peinture et a reçu en 1978 son BFA du Kutztown State College en Pennsylvanie suivie du MFA du Concordia University de Montréal où il a également étudié la photographie. Après avoir enseigné à Concordia et Nova Scotia College of Art and Design, il est parti dans le sud de la Californie où il occupe actuellement un poste d’enseignant à l’université. Mark Ruwedel a obtenu à deux reprises des distinctions importantes du Conseil du Canada pour les Arts.
Ses photographies sont exposées en Amérique du Nord et en Europe dans des lieux prestigieux : le Musée Getty de Los Angeles « Railroad Vision », le Musée d’Art moderne de San Francisco « Crossing the frontier », la Galerie nationale du Canada « Poetic Evidence » et le Musée de la photographie contemporaine de l’université de Columbia de Chicago. Une exposition itinérante rassemblant dix années de ses photographies de paysages « Written in the Land » accompagnée d’un catalogue préfacé par Ann Thomas et Barry Lopez, circule actuellement au Canada. Parmi les nombreux musées qui ont acquis ses photographies, on retrouve le musée J. Paul Getty, le Musée de Los Angeles, le Centre canadien d’architecture, la Library of Congress à Washington, la Galerie nationale d’Australie, la Galerie d’Art de Vancouver, le Metropolitan Museum of Art à New York et Fonds national d’Art contemporain et la Maison européenne de la photographie à Paris.
Considérant la terre comme une immense archive, Mark Ruwedel mène, dans ses projets photographiques, des constats sur l’impact des technologies et de culture sur le territoire. Ses recherche, patientes, subtiles et rigoureuses, nous donnent une accumulation fascinante d’images qui notent non seulement les dévastations que nous avons provoquées durant le développement de notre histoire récente : manoeuvres militaires, essais d’armes nucléaires, extraction des ressources et modifications culturelles, mais aussi la brutale intrusion qu’a été la conquête de l’Ouest en particulier avec la construction du chemin de fer.
Il faut ajouter que ces photographies qui sont parfaitement conçues et tirées, nous révèlent également des transformations plus discrètes qui résultent d’une activité humaine qui commence avec les sociétés de chasseurs qui vivaient le long des lacs pléistocènes et se poursuit de nos jours avec des structures abandonnées qui témoignent de notre besoin de protection et de notre détermination à jalonner les lieux les plus inhospitaliers de nos revendications.