Christian Maillard

Arbres remarquables

30 septembre 2011 - 08 octobre 2011

Artiste(s)

Exposition éphémère

« Voyageur boulimique, observateur sensible et insatiable, curieux de tout, Christian Maillard s’obstine à rapporter de ses explorations, lointaines ou domestiques, des traces, des signes, des images, qu’il livre ensuite à l’appréciation de ses proches, puis collectionne soigneusement dans des albums énigmatiques. Il avoue n’avoir longtemps vu dans cette entreprise compulsive et néanmoins méticuleuse, qu’un hobby, une occupation, une addiction mineure, une manie inoffensive, à la fois touchante et puérile, qu’il convenait d’observer avec cette indulgence, parfois légèrement agacée, qu’autorise seule l’amitié.
Je sentais bien pourtant que derrière cette extravagance, ce désir un peu fou de fixer l’espace et le temps sur une surface sensible et durable à la fois, de soumettre le monde à l’empilage d’instantanés, de collecter des certitudes dans l’accumulation de souvenirs anecdotiques pittoresques ou sentimentaux, se cachait autre chose, qui n’était pas seulement de l’ordre de l’affect ou de la curiosité. (…)
Au cours de toutes ces années, Christian Maillard n’a cessé d’améliorer la qualité technique de ses tirages. Il me parût aussi que son regard changeait, tendant de plus en plus à saisir l’essentiel, à capter le signifiant plutôt que le signifié. De la même façon, son style, jusqu’alors incertain, se dépouillait de ses scories et osait afficher des intentions de plus en plus ouvertement esthétiques. En 1997, Christian Maillard réalisa dans les murs de Radio France, la première exposition publique e ses clichés. Son titre, « Symphonies alpines », m’apparut comme une sorte d’hommage, un peu superfétatoire, à ses trois plus anciennes passions : la musique, la montagne et la photographie. Aujourd’hui, je regarde ces photographies et je mesure à quel point j’avais tort autrefois, quand je croyais que l’art s’arrêtait au 7e et que je me moquais un peu cruellement de Christian Maillars, mon ami de presque toujours, qui rêvait d’être artiste. »

Marie Hazen, Critique.

« L’arbre : symbole de vie et de longévité mais aussi sujet d’élection des peintres et des photographes. De la variété infinie de ces grands végétaux qui poussent sous toutes les latitudes ou presque, de leur ramifications, de l’enchevêtrement de leurs branchages, de leurs feuillages, comme de leurs troncs ou de leurs racines, ont surgi une série d’images portraits ou sculptures, poétiques ou étranges, luxuriantes ou squelettiques, réalistes ou abstraites. »

Christian Maillard

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