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Elles x Paris Photo : Jocelyne Alloucherie

Un week-end exceptionnel

Après l’annonce du report exceptionnel de son édition 2020, Paris Photo se réinvente et lance Paris Photo Week-end du 12 au 15 novembre prochains.

Un parcours inédit d’œuvres de femmes photographes,
Elles x Paris Photo, sera notamment proposé dans certaines galeries, présenté, d’après une sélection de Karolina Ziebinska-Lewandowska, conservatrice au Cabinet de la photographie du Centre Pompidou.

À la Galerie, c’est le travail de Jocelyne Alloucherie qui sera mis en valeur dans le cadre de ce parcours.

Jocelyne Alloucherie

Jocelyne Alloucherie est née et vit au Canada. Plusieurs de ses œuvres ont rejoint de grandes collections de musées canadiens et européens.
Le Canada, la France, l’Italie, ainsi que le Japon et les Etats-Unis ont déjà accueilli plus de 25 expositions de cette artiste récompensée de nombreux prix, celui des Art visuels du Conseil des Arts du Canada et la plus haute distinction en arts visuels remise par le gouvernement du Québec, le prestigieux prix Paul-Émile Borduas, en 2002.

Je ramène souvent l’image photographique elle-même à ses origines : celles d’une graphie solaire, à travers une constance de saisies ombrageuses.  Elle va ainsi demeurer flottante et imprécise, un vague paysage, une trace fragile mais ayant une force d’ouverture vers de multiples interprétations.

 

Je cherche à définir un rapport image-objet-lieu cernant notre sentiment de présence dans un fragment d’espace-temps donné et ne se limitant pas à des catégories culturelles fixes. Les transgressions d’un médium à l’autre, visibles dans mon travail, se font sur le mode d’une énonciation positive ; celle d’un glissement poétique d’un élément vers un autre ou d’un niveau de représentation à un autre.

 

Les indices de sens sont présents dans mes œuvres. Il faut parfois les deviner ou les soupçonner. Cette imprécision permet que tout puisse se chevaucher dans une suite allusive de sauts visuels, proposant des équivalences qui vont se stratifier dans l’expérience sensible de ce qui est montré. Mes sculptures dans l’espace public sont aussi conçues sur les bases de ces interrogations.

 

 

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  • Musée des Beaux-Arts du Canada / National Gallery - Les Sirènes, 2009 / Seuil, 2019 / Les Sirènes, 2009

  • Musée Réattu Arles - L’Envers - 2013 / MuMA Le Havre - Terre de sable – 2012 / Domaine de Chaumont - Ombres de nuit, ombres de jour - 2014

  • Sables rouges [Série Climats] – 2010-2011

  • Pour regarder les pommetiers - 2007